14 février 2009

Et au milieu coule une rivière...

Hier après-midi à Moëlan, j'ai assisté à la signature des deux contrats destinés à l'amélioration du milieu aquatique sur le bassin versant de l'Aven. Portés par la COCOPAQ en partenariat avec plusieurs institutions (Région Bretagne, Conseil Général du Finistère, Agence de l'eau), ces contrats s'inscrivent dans la démarche préconisée par la Directive Cadre sur l'Eau (DCE).

Pour le premier d'entre eux, il s'agissait de reconduire jusqu'en 2012 le Contrat Restauration Entretien (CRE) mis en oeuvre avec succès sur le Ster Goz, principal affluent de l'Aven. Le second est destiné à l'amélioration de la qualité bactériologique de l'Aven afin de préserver la filière conchylicole. Dans les deux cas, les collectivités locales se heurtent à l'absence de SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), dont l'existence est posée comme condition par les financeurs institutionnels. Le fait que le bassin versant chevauche le territoire de deux communautés de communes aux compétences différentes en matière de politique de l'eau constitue également une difficulté supplémentaire. C'est pourquoi la commune de Rosporden sur laquelle s'écoulent les deux rivières participe directement au financement du CRE du Ster-Goz à hauteur de 8000 € / an

La réflexion en matière de SAGE semble cependant progressé du côté de la 4C. Jean-Claude Sacré, son président, a proposé au préfet d'étendre le SAGE de l'Odet à la partie nord de son territoire (baie de Concarneau) tandis que celui de la Laïta intégrerait le bassin de l'Aven.  On voit enfin poindre des avancées plus de 10 ans après le dernier Contrat de Rivière ! Cela étant, il faut rappeler que le SAGE n'est qu'un document planificateur, pas un organisme porteur de projets. 

A mon sens, il faudra respecter la logique de bassin versant avec des actions spécifiques (la prévention des inondations et pourquoi pas un CRE sur l'Aven), comme naguère le fit le Syndicat de Rivière Aven-Ster Goz. Dans cette optique, ès qualité de vice-président du Syndicat, je réfléchis aux avantages que pourrait constituer la formation d'un EPTB (Etablissement public territorial de bassin).

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